Quand la fête devient refuge
Il y a des soirées qui sont bien plus que des soirées. Des moments où la musique ne fait pas que nous faire danser, mais où elle porte aussi nos valeurs, nos luttes et nos espoirs. La soirée « Trouble Night », dans le cadre du festival Ô Les Chœurs, était l’une de ces nuits essentielles.
Dans cette atmosphère queer, féministe et radicalement festive, nous avons ressenti plus qu’une simple ambiance de fête. Nous avons partagé une bouffée d’oxygène collective. Un de ces rares et précieux moments où l’on peut déposer les armes du quotidien, où nos identités « non-conformes » ne sont pas seulement acceptées, mais célébrées comme la norme.
Soutenir et participer à cet événement était pour nous une évidence. Car ces espaces sont des refuges. Ils sont la preuve vivante que la joie est un acte politique et que la célébration est une forme de résistance. En célébrant l’émancipation des femmes, des personnes LGBTQI+ et de toutes les minorités, la « Trouble Night » a rappelé une vérité fondamentale : notre existence est une fête en soi, et nous ne demanderons jamais la permission de la célébrer.
Merci au festival Ô Les Chœurs d’avoir créé cette bulle de liberté. Ces nuits sont le carburant de nos luttes. Cultivons-les.